Fathis : Cela fait pas mal d’années que vous pratiquez le Djing, je voulais avoir votre recul, vous vous sentez plus à l’aise dans le mix ou plutôt les soirées…
May Din : C’est intéressant, car ce sont des exercices qui sont très différents. Nous, on adore les clubs, jouer super tard, de la grosse musique qui tape, ça nous ressemble vraiment, on s’éclate.
Fathis : Du rap en club du coup ?
May Din : On a tendance à l’associer aux musiques électroniques (le club), mais on a toujours une forte empreinte hip hop dans notre set. Après les bangers, c’est les bangers, tu peux les jouer partout, tout le temps.
Sims : Ce qui est cool, c’est qu’on apporte la façon de mixer Hip Hop même dans les autres styles. Les morceaux ne passent pas longtemps, ça scratch et ça interagit sur la musique. Aujourd’hui, ça se fait beaucoup avec des contrôleurs où c’est plus linéaire. Même si pour certains styles de musique, c’est une qualité, c’est dans la régularité et dans la longueur que t’apprécies le travail. Nous, on est dans autre chose, on casse le rythme, on rentre un peu dans la musique. C’est pour ça qu’on aime le club.
May Din : On tourne avec Hugo (TSR) depuis des années dans des horaires concerts, de 20h à minuit. Il y a quand même un kif, un vrai partage avec le public et les artistes qui sont sur scène avec nous. Et ça, ça n’a pas de prix. Quand on est trop en club, ça nous manque de partir en équipe, en tournée… et encore, nous on a la chance d’être à deux car on a connu cette vie-là, chaque de son côté avant d’être ensemble. Et ça, c’était pire, quand t’es tout seul.
Sims : L’avantage, c’est qu’on rigole bien quand on est à deux, quand t’es tout seul et que tu vas pour prendre des avions, des trucs comme ça, tout seul à attendre dans un terminal, t’es sur ton téléphone… Là, c’est vraiment plus cool. Ça ne l’est pas toujours, on se prend la tête aussi, mais au moins, c’est une aventure humaine.
Fathis : Et puis, il est original le concept d’être deux à mixer. Souvent, c’est solo les Dj’s, à l’époque, il y avait des équipes.
Sims : Oui, c’est un travail différent parce que tu n’appréhendes pas une soirée, un set quand t’es à deux car il faut penser en amont. T’as trois platines qui tournent minimum, c’est un truc assez réfléchi même si on essaye de donner un côté très live et sur le moment.
May Din : On se soutient, on se motive l’un et l’autre et ça nous permet de jouer plus longtemps. Pendant que l’un joue, l’autre réfléchit à ce qu’il va faire après, il y a des automatismes qui se sont crées et vont permettre d’optimiser le set.
Sims : C’est là aussi où ce n’est plus un « Dj set » mais un « show set » car il se passe un truc quand il y a deux personnes sur scène qui ont des qualités différentes qui se rencontrent pour crée un truc musical. C’est ça qui est intéressant.
May Din : En tout cas pour répondre à ta question, nous ce qu’on préfère, ce sont les festivals. Si tu nous mets un très bon sound system et un public cool, on est super contents. Si ça peut être tard dans la nuit pour désinhiber tout le monde, c’est encore mieux, car ça se prête plus à ce qu’on aime jouer en ce moment. On est dans une période assez drum’n bass.
Sims : Nos sets évoluent : soul, funk, hip hop, musique électronique, drum’n bass… Ça peut aller trop loin, mais encore une fois, c’est une relation avec le public. S’ils adhèrent à l’idée, nous ce n’est pas figé.
May Din : On fait du « crowd reading », on lit la foule.
Sims : Sur les festivals comme Reggae SunSka, Fusion en Allemagne, Rock en scène… Sur cette formule 3 platines, c’est là où on a senti la valeur ajoutée.
Fathis : Les bons Djs ça fait danser tout le monde, c’est ce que vous faites, vous touchez à plein de trucs et c’est important de le souligner. On va en revenir aux samples qu’on n’a pas trop évoqués.
May Din : C’était cool d’ailleurs de parler d’autre chose que des samples.
Fathis : Déjà, le premier sample, celui que vous avez utilisé…
Sims : C’est « Human Nature » de Michael Jackson qui était samplé par Large Professor.
Fathis : Ain’t Hard To Tell de Nas ! Il est incroyable, j’ai écouté ce que tu as fait, j’aurai jamais capté…
Sims : C’est ça qui est fou avec cette époque du Hip Hop où tu vois un Large Professor qui va te prendre un sample de MJ, cette petite boucle et par-dessus, il va te rajouter les cuivres de Kool & The Gang et il va accorder les deux samples pour que ça sonne bien. Et ça va donner une autre dimension au morceau. Au-delà d’avoir trouvé la bonne boucle qui te met des frissons, lui, il va repousser le truc. Et de but en blanc, je te sors celui-là, car c’est une des premières vidéos que j’ai faites et c’est un mix que j’apprécie beaucoup de faire en soirée. T’as le Stan Getz pour faire le « Runnin' » de Pharcyde, c’est des morceaux qu’on a tellement fait qu’on les appréhende d’une façon différente. Dans nos mixes, on a ajouté des choses pour décupler, augmenter la sensation du drop et ça marche super bien en soi.
May Din : Encore une fois, moi, j’ai grandi dans les années 2000 et à mon époque, le rap, c’était défait du sample, et ça a fait beaucoup de mal à certains producteurs.
Sims : Toi, y avait Chronic 2001 de Dre où il y avait Charles Aznavour.
May Din : Dans ce que j’écoutais à l’époque, c’était un petit peu le jeu de retrouver les samples de films, par ce qu’il y en a plein des phrases de films à droite et à gauche. Je me suis glissé dans le concept de Sims ; sampleur/samplé, Sims est le numéro 1, il faisait ça avant moi et c’est son truc. J’ai embrassé le concept et c’est devenu un jeu d’aller chercher dans la musique que j’aime pour créer les vidéos. Mais à la base, ce n’est pas mon truc. Je me rappelle bien de « Sad Hill » où il y a plein de samples de films, « Fenêtre Sur Rue » de Hugo avec La Ligne Verte, Old Boy, Le bon, la brute et le truand. Ça, c’était marrant.
Sims : Je vais revenir sur le sample, et quand je commence à pourquoi… J’aime la Soul, la Funk, j’en écoute, plein de morceaux sont incroyables. En réalité, c’est par ce que quand tu joues devant des gens, devant une foule, jouer le morceau original, ça créer quelque chose d’incroyable pour les gens. Car ils ont l’impression de rentrer dans l’histoire du morceau en direct. Et quand tu joues le Michael Jackson et qu’ils pensent que tu joues un MJ juste comme ça et qu’en fait, ils comprennent que tu as mis Michael Jackson pour ensuite mettre le Nas qui le sample… ben en fait, toi en tant que Dj, ça t’apporte de la matière pour créer et ça t’ouvre un peu les chakras de ton mix car en réalité, ton mix il obtient des sonorités et un flavor goût qui n’aurait pas eu si tu n’avais pas enchaîné un morceau de Lords Of The Underground avec un morceau de Nas. En plus, t’as des sonorités quand le sample monte tout doucement, ça te dit quelque chose jusqu’au moment de la boucle et tu dis « Waw » ! Normalement, c’est l’apothéose pour les gens s’il est bien posé et bien fait.
Je reviens sur les disques numériques et Serato, ce dernier te permet d’accorder les samples. Quand je joue le Michael Jackson, il est pas à son tune, à sa tonalité de base, il est déjà sur la tonalité que le producteur a utilisée pour faire le morceau de Nas. Du coup, ça sonne pas faux, car il n’y a rien de pire que ça. Et si tu joues en vinyle, tu as la tonalité originale du disque (si tu le pitches), il est à la bonne tonalité, mais pas à la bonne vitesse rythmique et vice-versa. Donc, c’est serrato et compagnie, ça a amené des possibilités infinies juste pour l’auditeur, pour décupler la sensation de richesse du truc.
Fathis : Comment vous fonctionnez pour les samples ? Tu cogites toute la nuit en te disant « il faut que je trouve ce sample » ? C’est une demande des fans ? Il y en a tellement de samples !
May Din : Je vais lancer Sims (rires). Tu veux dire quels sont nos process pour aller chercher le sample ou comment on choisit les morceaux qu’on veut faire en vidéo ? Car ce sont deux questions différentes.
Fathis : Quel est le process ?
May Din : Ok. Le premier outil qu’on utilise, c’est des base de données comme « whosampled » qui est notre page de garde dans notre navigateur. Nous ça a été un jeu d’aller chercher des morceaux dont personne n’avait déterré le sample et de pister les producteurs. On commence à avoir un petit réseau et forcément, il faut qu’on donne un peu de notre personne pour les obtenir parfois (rires).
Sims : Oui, c’est sûr. Après forcément, y en a qui ne vont pas donner. Nous, notre travail, c’est un peu ce que fait tracklib, qu’ils font très très bien. Les gars sont très très forts pour aller chercher des trucs et je pense qu’ils sont en lien avec les producteurs, car il y a des trucs complètement fou. Des fois, je m’inspire de tracklib pour faire des edits et sortir des vidéos, car ils sont loin devant. Et des fois, je vais corriger mes propres versions, car en réalité, ils sont plus justes que moi sur certains points.
May Din : Une fois qu’on a le sample en gros, on va chercher le chemin du producteur, c’est de l’expérimentation. Typiquement, sur un sample, t’as les timecode (c’est-à-dire, les moments où le titre est samplé à la seconde près), parfois il peut y avoir plusieurs samples (batteries, voix…) qui se superposent, ça, c’est une chose. Après sur des trucs un peu plus premium, un peu plus wanted, parfois les producteurs, ils t’envoient le sample et puis parfois, ils sont moins sympas, ils t’envoient le nom du morceau et tu te démerdes. Ça devient assez drôle là et il faut vraiment écouter le morceau 200 fois, expérimenter, tout essayer, le découper, le mettre à l’envers, à l’endroit…
Sims : On a échangé avec un producteur une mixtape retraçant l’intégralité de son travail contre un sample, juste un. Le mec m’a dit « écoutes, je veux bien te donner le sample mais je te le donnerai dans un contexte. Le contexte, ça sera une mixtape ». Et au milieu de sa discographie, y avait le sample que je cherchais « La Lettre » de Lunatic que personne n’avait et qui ne voulait pas me le filer.
May Din: Y a un producteur américain a très très mal prit par exemple le fait que Sims démontre comment avait été faits certains morceaux. Chris Prolific pour la mixtape qui a pas mal œuvré pour Lunatic, Oxmo Puccino… Il a fait énormément de très gros morceaux. J’étais content de participer à sa mixtape qui retrace sa discographie, c’est un genre d’échange. Il y a des trucs qui ne sont toujours pas résolus comme « Demain c’est loin » d’IAM. Et pourtant Shurik’n, on l’a rencontré et je lui ai demandé le sample et bon… « on ne sait plus ».
May Din : Des fois, on te dit, je ne sais plus quoi le sample, car il n’a pas été déclaré et que c’est mieux pour tout le monde. Parfois, c’est vrai, car à l’époque, t’avait un sampleur avec 8 secondes de sample et une MPC, une fois le sample dedans…
Sims : … Tu l’enregistres depuis un vinyle, imaginons, tu fais 10,15 sons dans la journée, tu ne vas pas t’amuser à renommer les samples dans la machine à la fin de la journée.
May Din : Ça peut être plausible et c’est crédible, y a plein de producteurs qu’on croit à 100%. Y a aussi des producteurs qu’on démasque un petit peu, car ils ne connaissent pas forcément… Bref, le sample, c’est un très bon baromètre pour parler avec les producteurs. Y en a plein qu’ils ne sont pas enclins à ouvrir ; alors que c’est une transmission. Sans le producteur et son talent, un sample ça reste un sample, ce n’est pas le sample qui fait le morceau, c’est le producteur. C’est vraiment un vecteur de transmission musicale, ça ne devrait pas du tout être un sujet tabou le sample.
Fathis : Et en parlant de producteur/beatmaking, y a beaucoup de Dj’s qui s’y mettent…
Sims : C’est ce que je disais tout à l’heure, moi, j’ai essayé de repousser les limites de mes capacités en mixes, en scratchs. C’est de la musicalité pour moi, c’est ce que je ressens. Je me dis toujours, quand je mixe, que quelqu’un qui n’y connaît strictement rien, puisse apprécier. En réalité, j’ai passé énormément de temps à travailler le craft autour du mix et moins autour de la production, mais y a des périodes où j’avais un peu de temps, moins aujourd’hui…
Bien sûr, quand t’écoutes du rap depuis 20 ans, tu reconnais une boucle de 4 mesures que tu pourras écouter pendant une heure sans t’en lasser.
May Din : Et d’ailleurs, on joue des musiques qu’on produit. Tout ce qu’on joue sur scène passe par Ableton et c’est produit. On rajoute des effets, il y a beaucoup de travail en amont dans ces sets. Pour ma part, je suis capable d’assister Sims sur ce type d’édit, car je connais toutes les bases d’Ableton, mais c’est pas du tout mon truc. Alors que je suis musicienne à la base, j’ai fait le conservatoire, je fais le solfège, je mixe depuis que j’ai 14 ans, je coche pas mal de cases pour aller vers ce chemin-là. Honnêtement, ce n’est pas quelque chose qui me…
Sims : C’est une question de personnalité. Il y a un côté ingrat dans ce truc-là, avant d’arriver à un truc qui sonne, t’as le coté logiciel qui est assez rebutant surtout quand on parle d’Ableton. Je pense à des gens qui se mettent dans l’optique de produire. Je ne parle même pas de l’époque où c’était du hardware par ce que là, il fallait acheter la MPC avec autour tout un système pour que ça fonctionne correctement. Et puis la MPC, c’était qu’un sampleur, tu voulais rajouter une basse, il fallait rajouter une basse, la filtrée si t’avais l’option pour la filtrer… C’était très très compliqué. Aujourd’hui ça, c’est démocratisé, n’importe qui dans sa chambre peut faire du son, il n’y a plus de barrière alors qu’à l’époque, il fallait de l’argent, des connaissances, etc.
May Din : C’est pour ça que c’est une question de vocation. Si jamais tu dois être producteur et c’est quelque chose qui t’anime, normalement à nos âges, tu as déjà pratiqué. Sims a déjà produit, mais ce n’est pas notre engagement premier.
Sims : Tu ne peux pas tout faire, le temps que je passe à écrire les sets, pour moi, c’est un truc plus intéressant pour nous et qui va nous faire différencier des autres.
May Din : En termes de prépa, c’est très lourd, on joue les morceaux, une minute pas plus, il y a énormément de morceaux dans le sets et en plus on les adapte quasiment à chaque événement. Aujourd’hui, en tout cas, on a une banque de données tellement impressionnante qu’on est capable de construire le set en live et de le jouer. Mais il y a un an encore, on devait préparer les sets et les adapter, et c’est super long.
Fathis : Si on en suit votre actu, vous êtes plus sur des tournées, des événementiels, on n’est plus sur le concept des mixtapes de rap français comme tu le faisais à une époque ; un album de Dj, ce n’est pas évident à faire. À une époque, ça se faisait, je pense à des mecs comme X-Ecutioners…
Sims : A l’époque, il y avait un truc autour, aujourd’hui…
Fathis : Il y avait les championnats du monde, les DMC et tout ça.
May Din : Bien sûr, ça continue, les freestyles et tout. Après il faut quand même se le dire, il y a des mecs qui sont 100 fois meilleurs que nous techniquement parlant en scratch aujourd’hui. On fait des métiers différents. Même si Sims, il a fait ses preuves en compétition freestyle notamment, on n’est pas des hardcore techniciens du scratch. T’as des mecs qui vont passer des heures à le travailler le scratch, mais que tu ne pourras pas écouter en club, car c’est inaudible et ça ne fera pas danser les gens. Nous, il faut que ça bouge, du coup, on est moins techniciens.
Sims : On ne va pas jouer n’importe quoi sous prétexte de faire danser les gens. Ça va toujours être dans un spectre qui va être assez déterminant. Ce sont généralement des trucs qu’on kif, c’est une question de goût selon nos inspirations.
Fathis : Je pense qu’on a fait le tour, on peut juste finir sur des questions bonus très rapides.
Un titre pour commencer votre set ?
May Din : C’est le Aznavour de Dre.
Sims : C’est un bon truc par ce que c’est de la chanson française que tout le monde connaît, ça sonne un peu à l’ancienne.
May Din : Ça fait une surprise énorme, quand t’arrives et que tu lances un Azanavour et que derrière, c’est « What »s The Difference » généralement ça part très fort et ça fait banger. Pendant deux minutes, les gens se regardent en se disant « mais qu’est qu’ils font, c’est éclaté. »
Fathis : Un titre qui est toujours présent dans la playlist ?
May Din : En français c’est « L’Amour » (Ideal J), ce n’est pas forcément un titre qu’on se voit jouer en soirée mais on arrive toujours à le caler.
Sims : En fait il y a un truc de drôle avec ce sample car c’est Mariah Carey, jouer un Mariah et ensuite balancer Rohff (rires), ça fait toujours sourire.
May Din : Et en Us, j’ai fait un set 100% Eminem récemment pour la radio et ça m’a replongé, le premier amour rap us de ma vie, j’aime absolument tout, du coup maintenant, on peut jouer « Bagpipes from Baghdad », je choisis celui-ci.
Fathis : Un titre commercial ou populaire que vous ne jouez jamais ?
May Din : Je laisse Sims, car il faut savoir qu’il y a des red flags (rires). Il y a un morceau qu’on ne joue pas, on était parti d’une soirée, car un Dj l’avait joué et Sims a dit « , c’est éclaté, on s’en va ».
Sims : Ah, j’aimerais bien me rappeler… Mais tu me fais passer pour un hater là (rires).
May Din : Un bon Dj, c’est un bon hater.
Sims & May Din : On écoute ce que les autres font… J’ai du mal à me prononcer là-dessus. On a un set un peu interdit où c’est que du Jul, des trucs comme ca. On le joue quand le public est vraiment très très jeune.
Fathis : Le titre indispensable qui ferait bouger tout le monde ?
May Din : La boulette de Diam’s. Elle est passée classico, même ceux qui n’aimaient pas Diam’s sont obligés de reconnaître ce qu’elle a fait maintenant.
Sims : Ante Up de M.O.P.
Fathis : Un instant marquant pour vous en tant que Dj ?
May Din : A la fin de de la release party de Dj Pone, on est passé aux platines avec lui et Cut Killer, on a fait un gros ping pong pendant presque une heure. Ça, c’est un souvenir que je chéris comme toutes les soirées où on a pu partager les platines avec Cut, car on s’entend super bien sur notre façon de mixer et ça marche. Avec des backs to backs entre 3 Dj’s et faire ça avec mes deux Djs préférés, c’est des gros souvenirs.
Sims : Les soirées qu’on a organisées au New Morning où on fait les Sims’ samples, avec Cut Killer et Dj Pone, c’était mémorable. On a eu Alchemist, c’était mémorable, on la mit au milieu de salle et les gens étaient tout autour !
May Din : Au Transbordeur aussi (à Lyon) où on arrivait en mixant sur le praticable et on nous poussait au milieu de la scène, c’était fun.
Fathis : Le mot de la fin, quelque chose qu’on n’a pas évoqué ou si vous voulez rajouter quelque chose ?
Sims : Déjà, merci d’avoir ramené des sujets qui ne sont pas centrés que sur le sample, on a parlé de la culture du Dj, c’était cool.
Fathis : Merci à vous au nom d’Hip Hop Sans Frontières.
Entretien réalisé et rédigé par Fathis